Jeudi 28 Mars 2024 - Sensations Essonne

Quand la musique sonne, sonne, sonne…

 

L'innovation essonnienne partout dans le monde

Les ingrédients d’un bon concert ? Le show du chanteur, les riffs du guitariste, les solos du batteur. Et du bon son jaillissant des haut-parleurs. À Marcoussis depuis 2002, L-Acoustics connaît la musique ! Cette entreprise essonnienne installe ses haut-parleurs dernier cri lors des concerts des plus grandes stars (Lady Gaga, Aerosmith, Céline Dion, Adele…), les célèbres festivals comme à Coachella, en Californie, les cérémonies d’ouverture des Jeux Olympiques ou les commémorations du centenaire de l’Armistice de 1918, à l’Opéra de Paris ou au Puy-du-Fou. Elle a également diffusé les bonnes ondes sonores du Download Festival de Brétigny, en juin 2018. Au total, L-Acoustics sonorise près de 10 000 lieux culturels dans 80 pays.

Quand la science rencontre la musique

Retour en arrière. En 1977, le fondateur de L-Acoustics, Christian Heil, est chercheur en physique des particules au CNRS, à Orsay. Lors d’un concert à Paris de Pink Floyd, c’est la révélation : "J’étais fasciné par leur approche de la conception sonore immersive et révolutionnaire." Il décide de mettre son goût de la science et du progrès technologique au service de la musique.

Au début des années 1990, L-Acoustics innove avec les lignes sources, une onde sonore cylindrique qui propage le son plus loin et de façon uniforme. En 2016, une nouvelle technologie révolutionnaire, L-ISA (Immersive sound art), permet cette fois-ci de créer un son multidimensionnel. "L’objectif est de plonger le spectateur en immersion dans le son en connectant les artistes et le public. Ce dispositif est l’aboutissement de plusieurs années de recherche et de développement visant à réinventer l’expérience de concert live", détaille Christian Heil.

Là encore, les artistes sont convaincus par L-Acoustics. À l’instar du compositeur de génie Ennio Morricone, qui déclarait après sa tournée européenne en 2018, équipée de la technologie L-ISA : "Plus que jamais, on sentait clairement que le public était enveloppé par la performance musicale."