Rare, comme presque tout en ce moment : malgré le printemps et l’insolente chaleur de ce mois d’avril, les allées du Jardin des plantes de Rouen sont désertes, confinement oblige. Pourtant, il s’y passe de drôles de choses, comme le confie son jardinier en chef, Julien Goossens. « On le voit rarement aussi vide et des espèces, qui étaient jusque-là discrètes, commencent à reprendre de l’aisance et réapparaissent », dit-il, en citant notamment le pigeon colombin.