«C’est bien simple : avec le coronavirus, les jobs d’étudiants se sont raréfiés. Ce sont les étudiants qui ont le plus trinqué, qui ont perdu des jobs qui leur sont passés sous le nez », constatent le président de la Banque alimentaire de Rouen Yves Ligot et son collègue Jean-Louis Pégorier. Sans cet appoint d’un travail souvent intérimaire, régulièrement mal payé, le « reste à vivre » des étudiants, qu’ils viennent d’Afrique, de France, d’Asie, tangente parfois les 1 000 € par an. Clairement pas de quoi manger à sa faim en Normandie.